Médias
Atteinte de la maladie de Charcot, Frédérique Muller se tourne vers l’aide active à mourir - L'Union

Une décision mûrement réfléchie qui lui apporte soulagement et sérénité.
Lovée dans son canapé, une tasse de thé fumante devant elle et ses deux cannes à portée de main, Frédérique Muller se raconte, rassemblant ses forces pour parvenir à parler le plus distinctement possible. « J’ai toujours été une bavarde invétérée alors forcément c’est dur de pas pouvoir parler autant que j’aimerais », confie la sexagénaire dans un sourire. Depuis de longs mois, la forme bulbaire de la maladie de Charcot lui mène la vie dure, la privant de sa liberté de mouvement et de parole. À la paralysie progressive des muscles impliqués dans la motricité volontaire, s’ajoutent en effet difficultés à déglutir, douleurs de mastication et troubles de la parole.